Bernard Schottlander se décrit comme un designer lorsqu’il s’agit d’intérieurs et comme un sculpteur lorsqu’il s’agit de design extérieur.
Après avoir passé des années dans le secteur du design industriel, Bernard Schottlander a décidé de se tourner vers la sculpture. À la fin des années 1950, il a créé un atelier dans le nord de Londres, où il a engagé George Nash comme apprenti. À partir de 1965, il enseigne le travail du métal à la St Martins School of Art et la même année, il rejoint le groupe Six Arts à l’Institut d’Arts Contemporains de Londres. En 1966, il a eu sa première exposition personnelle aux Hamilton Galleries de Londres.
Bernard Schottlander admire Alexander Calder et, inspiré par son idole, il a créé la collection de lampes Mantis en 1951. Le mouvement faisait partie intégrante de chacune des créations de Schottlander, que ce soit en tant qu’artiste, ingénieur ou homme à tout faire. Il a développé un système de contrepoids qui lui a permis de combiner une collection de tiges métalliques solides et flexibles. Les abat-jours étaient uniques, imitant un acrobate suspendu élégamment à la lampe. Les stores ont été fabriqués en utilisant l’aluminium, grâce aux techniques dites de filage et de ciselage qui sont fortement ancrées dans les compétences du métallier formé. Ces pièces d’artisanat solide ont permis à Bernard Schottlander de mettre ses capacités de sculpteur à l’épreuve et il a réussi à créer une forme en spirale qui oppose la symétrie à l’asymétrie.
Engagé dans un jeu sans fin entre équilibre et déséquilibre, la collection révèle certains des secrets des termes « solide » et « vide ». Tout comme les sculptures produites par Alexander Calder, les lampes Mantis semblent défier la gravité. Le noyau poétique des produits est une invitation à entrer dans un monde d’équilibre et d’imagination bien pensé.
DCW – La Lampe Gras & Bernard Schottlander
Philippe Cazer et Frédéric Winkler sur les réflexions derrière DCW :
« DCW est né de notre passion pour les objets… Des objets qui sont à nos côtés au quotidien. Des objets qui sont fiables, honnêtes et complets, sans parler de leur forme parfaite.
Des objets qui sont parfaits dans les limites de leur art, mais qui sont aussi le signe de la beauté et de la générosité architecturales. Il est essentiel d’inspirer le désir de traiter l’objet avec respect – et le but est de créer un lien avec l’objet au fil du temps… D’établir une connexion. Une nouvelle façon de vivre et de voir les choses qui nous entourent ».
Parmi les autres produits de DCW, on trouve la collection Bernard Schottlander et l’intéressante série La Lampe GRAS